We are developing the social individualist meta-context for the future. From the very serious to the extremely frivolous... lets see what is on the mind of the Samizdata people.

Samizdata, derived from Samizdat /n. - a system of clandestine publication of banned literature in the USSR [Russ.,= self-publishing house]

Blair plans new laws to curb civil liberties

Sunday Herald reports that UK wants similar powers to controversial US Patriot Act.

Sweeping new emergency legal powers to deal with the aftermath of a large terrorist attack in Britain are being considered by the government.
The measures could potentially outlaw participation in a protest march, such as last week’s demonstrations during President Bush’s state visit, making it, in effect, a criminal offence to criticise government policy.

In an attempt to give the UK government similar powers to those rushed through in the US after the 9/11 attack on New York in 2001, it is understood that a beefed-up version of current civil contingencies law is being considered. It will allow the government to bypass or suspend key parts of the UK’s human rights laws without the authority of parliament.

Aware of the current level of scare-mongering following the Istanbul bombing and the threats made by al-Qaeda-linked groups that further suicide attacks were being planned on targets both in the UK and abroad, a source close to the Home Secretary, David Blunkett, last night denied his department were seeking a massive and immediate injection of cash from the Treasury. This would be needed to foot the bill if Britain’s streets were to be flooded with armed police in an almost constant level of red alert.

Despite Blunkett saying he was “sick and tired” of people pretending there was not a threat from terrorists and insisting only “very, very good intelligence would save us”, the Home Office seems to have no plan to boost security spending this or next year.

If “Fortress Britain” were to be achieved, with countrywide security checks, increased police surveillance and widespread detention of any suspect group or individual, the Home Office’s annual budget would rocket.

Hm.

2 comments to Blair plans new laws to curb civil liberties

  • DE L’ÉCHEC IRRÉDENTISTE AU TERRORISME UBIQUITAIRE
    ou
    l’AKSh-FBKSh comme incipit
    ______________________________________________________________

    A l’heure où, le plus souvent, « la lutte contre le terrorisme » n’est qu’un estampillage interlope, c’eût été faire le jeu d’une propagande crapuleuse que d’assimiler le club AKSh-FBKSh au réseau Al-Qaeda. Pour autant, se taire et feindre d’ignorer la présence d’Al-Qaeda dans les Balkans, pour couper court au prétexte, c’était demeurer captif encore des contempteurs incriminés : ils y eussent vu, à coup sûr, la marque d’une omertà rédhibitoire — je suis l’ami du Kosovo, l’ami non complaisant.
    Quel fou songerait à mettre en parangon les attentats du 11 septembre 2001 et l’attentat raté de Zveçan ? Quelle parenté entre les ingénieurs chevronnés d’Al-Qaeda et les activistes balbutiants de l’AKSh-FBKSh ? Reste que, sous le haut patronage du MPRI , Mohamed Al-Zawahiri a vraisemblablement mis sur pied, entraîné et commandé la 113e Brigade UÇK « Ismet Jashari » . Si fâcheux qu’il soit, ce précédent ne doit pas masquer le visage paisible de l’Islam dans les Balkans, ni atténuer l’échec par lequel s’y sont soldées les intrusions recruteuses de la mouvance radicale, jusqu’à présent.
    Aujourd’hui que l’incurie, l’impéritie et la pusillanimité de nos « décideurs » élaborent les perfections élusives de la diplomatie européenne , que l’incertitude statutaire du Kosovo et le lot d’une misère anonyme alimentent, jour après jour, un marécage mortel, les champions de l’irrédentisme albanais arguent du Congrès de Berlin (1878) ou de la Conférence de Londres (1913) pour camper orgueilleusement l’AKSh-FBKSh en « aigle bicéphale » réclamant d’impossibles réparations territoriales !
    Que tombe la comédie, que s’avèrent la déréliction et le désintérêt politique de populations lassées par notre frivolité, et la dérision cruelle pourrait changer de domicile ; enveloppée par les miasmes d’une menace impalpable, l’Europe vérifierait à ses dépens l’inanité d’explications fondées sur je ne sais quel « extrémisme balkanique » atavique…

    ***

    Poser par hypothèse la solubilité de l’AKSh-FBKSh dans l’Internationale terroriste, c’est faire reposer la cause irrémédiablement perdue de l’irrédentisme albanais sur l’idée que les attentats du 11 septembre ne s’épuisent pas dans l’événement. Par delà l’immédiate tragédie, ils marquent un basculement de paradigme dans l’histoire de la guerre, et annoncent une ère nouvelle. A ce titre, ne sont-ils pas susceptibles de retentir jusque dans la stratégie périmée de factions vieillottes ? Lors même qu’il en persiste des manifestations fossiles ou des formes composites (comme en Irak), la guerre aujourd’hui ne procède plus du territoire. Chez l’homme, rien de si foncier ni de si sacré que cette notion ; son anéantissement signifiera l’émergence d’un nihilisme nouveau.
    Du temps de la Guerre froide, l’antagonisme des idéologies fournissait à tous un schème commode qui flattait notre paresse, représentation intermédiaire entre la perception de territoires en vis-à-vis et l’intelligence de la situation qui leur était associée ; la chute du Mur nous privait de ces maigres ressources. Comment déchiffrer le monde désormais ? Le comble était mis à notre désorientation lorsque, corollaire des attentats du 11 septembre 2001, l’Amérique rayait de la carte le sanctuaire que Ben-Laden avait bâti dans l’Afghanistan des taliban ; depuis, la menace terroriste s’est dispersée, et nous sommes mêlés à un monde en guerre que nous ne comprenons plus.
    Charriant des débris de doctrines et des haines rudimentaires, des convergences s’organisent sous le signe du pragmatisme, tandis que, détachés du sol de l’évidence, les agents de la destruction se sont incorporés à une cible devenue planétaire. Pour faire barrage au flot confus de la menace, des matériaux sont accumulés à la hâte qui ont été arrachés inconsidérément à nos libertés constitutives. Notre vulnérabilité tiendra moins au défaut de notre cuirasse qu’aux failles de notre système.
    La possibilité d’un tel mécanisme pourrait être vue comme le lieu théorique où viendraient se recouper deux évolutions : décrite par Tocqueville, l’égalisation croissante des conditions et l’abstraction grandissante de la guerre.

    Savoir, Coder, Gouverner — autrefois confondues dans la personne du Prince, ces prérogatives cardinales faisaient, au XVIIIe siècle, l’objet d’une transformation inédite : la désincarnation du Prince amenait la désintrication des ses attributs et leur problématisation inaugurale. Loin que la chute du Prince impliquât trivialement la dévolution de la souveraineté au Peuple idolâtré, la conversion des privilèges princiers en entités abstraites ennoblissait le sujet en ce qu’elle lui prêtait la faculté de discerner et d’instituer souverainement. Qu’avons-nous fait de la dignité dont nous étions investis ? Que subsiste-t-il de ce pari hardi ?
    Tandis que des cliques d’économistes invoquent « la main invisible du marché » pour faire main basse sur les richesses de la planète, des hordes d’« altermondialistes » braillent « l’égalité des droits » et vouent la substance du monde à une dévoration jouisseuse ! — le libéralisme sans frontières ou la licence sans bornes, il faut choisir. Destituant d’emblée l’œuvre d’autrui au nom d’une institution indépassable, « la défense de la Démocratie », ces zélateurs de la modernité impriment à la pluralité humaine leur effigie binaire — Au diable le fatras des cultures, dès lors qu’on se sait les dépositaires d’une formule infaillible à laquelle se ramène nécessairement tout génie ! Mais cet emboutissage est trompeur, car il nous laisse accroire une simplification du monde, il vante la supériorité d’une logique lisse et universelle, quand l’abolition de singularités irremplaçables nous précipite collectivement dans un système sans âme, dépourvu d’extérieur, et recelant une imprédictibilité insurmontable. Outre la sphère de l’expression proprement dite, outre l’injure et le béotisme qu’elle manifeste, la suffisance de cet occidentalisme barbare dénote la perversion d’un code, le nôtre, qui sous-tendait toutes les actions dont nous étions susceptibles.
    Ce code, il assurait la permanence d’un sens pour la Cité, en dépit du conflit transporté par les messages échangés ; il n’était pas banal de mesurer le différend entre les hommes à l’aune de l’argument, et d’abstraire de la dispute la lettre incessante de la Loi ! Aujourd’hui, il n’est plus qu’un recueil de certitudes sans force, et l’infirmité d’un code postural. Sous un glacis séculier, l’ancienne théodicée demeure ; s’autorisant d’un absolu imaginaire, elle continue de dissocier vérité et démontrabilité, substituant à la rigueur de la démonstration le confort de l’ostentation. C’est ainsi que, dans nos démocraties modèles, un bouquet suffoquant de pieuses incantations et d’anathèmes assassins répand son parfum d’imposture là où devait être agonistique un débat entre libres disputeurs.
    La riposte de ce monde outragé, ce pourrait être de lire dans l’insuffisance de notre mesure, ou dans la perte de notre substance, une logique résiduelle qu’on puisse asservir à un plan de destruction autogène. Le 11 septembre 2001, les scélérats ont puisé les moyens de leur forfait dans l’objet même de leur exécration, c’est un fait ; ce devrait être un avertissement. Puisque l’économie de nos démocraties triomphantes est intégralement régentée par un hédonisme dimorphe, il suffira à ceux qui veulent les détruire de faire acte d’orthodoxie ; soit en acquiesçant au principe de plaisir professé par les uns, dans l’idée qu’il constitue objectivement un facteur de débilitation, soit en faisant se répondre un paroxysme d’efficacité destructive et un investissement d’énergie minimum, conformément à la doctrine économique qui énonce que la satisfaction de tout appétit pour le moindre coût d’obtention est la clé de toute entreprise humaine.

    Quant à la dématérialisation de la guerre, elle ne remonte qu’au milieu du XXe siècle. La trouvaille du taylorisme, l’avènement de l’industrie lourde, et l’émergence de nationalismes étroits avaient débouché sur la tuerie de 14-18, l’immobilité des fronts et l’inutilité du sacrifice consenti de part et d’autre exprimant l’équivalence arithmétique des potentiels de destruction en présence.
    Une guerre mondiale plus tard, cette conception était battue en brèche, lorsque Guderian, usait de ses unités blindées comme autant de coins en mouvement pour défoncer les lignes de défense françaises. Plus à l’Est, avec les fluctuations démesurées du front russe et l’engloutissement final de la Wehrmacht, la notion de front périclitait tout à fait ; lui survivait pourtant celle de territoire, qu’elle contenait implicitement.
    Au cours des années 60, le déclin de la stricte matérialité dans l’accomplissement des tâches, et l’accent mis sur la consommation engendraient des guérillas hybrides : de littérale qu’elle était, l’efficacité destructive devenait indirecte, mobilisant la puissance du symbole ; le prétexte émancipateur et l’image spectaculaire fournis par ces « mouvements de libération » tendaient à s’articuler avec la vénalité de médias de masse toujours plus prégnants. Il est à craindre que cette tendance ne s’accuse, et que ne se systématisent l’abêtissement des masses et la planification d’attentats experts.
    Notre siècle, dit-on, est celui de l’information ; ce pourrait être tout aussi bien celui de Janus, tant les deux fronts du dieu bizarre, l’algol et le scoop, semblent méditer le chaos où nous serons jetés : s’imaginant satisfaire au sacro-saint « devoir d’informer », nos médias relaieront aveuglément un traumatisme déclencheur, après avoir inhibé en nous toute médiation idéelle par la diffusion de clichés sur le terrorisme qui ne nous auront instruits ni de nos tares politiques ni de leur instrumentalité. A l’heure H, pensant mettre en place un train de mesures dictées par l’urgence, nous obéirions, point par point, à l’ordonnancement d’un plan étranger ; toute notre misère viendra se traduire en une série de comportements réflexes, verrouillés par le calcul de l’ennemi. Leur jeu réglé nous condamnera au dilemme, degré zéro de la problématique — « C’est eux ou nous ! ».
    Les uns acquiesceront au schéma suggéré de « blocs civilisationnels » incommensurables, et sacrifieront au néo-maccarthysme qui en sera l’inévitable corrélat ; les autres désigneront à la vindicte publique une Amérique viscéralement haïe, constituée en origine symbolique des plaies intolérables qui nous auront atteints. Les premiers brûleront d’autorité nos libertés constitutives pour alimenter le foyer de l’illusion sécuritaire (et pour faire admettre quelques vieilles machines en souffrance) ; les seconds, brûlant de célébrer la mort de démocraties pourrissantes, opéreront les fusions les plus folles, suivant en cela l’enseignement d’un connaisseur, récemment converti à l’islam radical : Carlos .
    Là où notre myopie nous fait voir des rassemblements d’enturbannés, vitupérateurs et sectaires, des penseurs profonds usent d’une imagination souple. Eructant des fatwa archaïques, suscitant des cellules terroristes autonomes, protéiformes et quasi-insaisissables, programmant l’enchaînement calamiteux de nos réponses comportementales, ils nouent l’autorité d’une parole sacralisant le meurtre de masse, l’ubiquité de commandos fanatiques donnée pour l’omniprésence de la Loi divine et la conduite de notre déclin politique — Savoir, Coder, Gouverner.

    ***

    Un certain 11 septembre, la guerre s’est introduite par effraction dans nos démocraties. Depuis, nous savons l’obsolescence de nos arsenaux militaires et l’inanité de la riposte ; bientôt, la dématérialisation de la guerre ne nous laissera plus appréhender que l’éclat mort de l’effet. Si tout l’enjeu de la guerre s’est transporté en deçà du fracas des choses, s’il n’est d’empire sur le terrorisme systémique que dans le champ de l’intelligence anticipatrice, peut-être devrions-nous assigner une origine unique à la lutte contre le terrorisme et à la génération du Politique. Encore nous faudrait-il réhabiliter la notion de conflit, et renouer avec le tragique.
    Escamoter tout objet de litige, sous couleur de « privilégier le Dialogue », c’est nier en l’homme l’existence d’un conflit premier, superstitieusement assimilé au « Mal ». Si dévot que soit le geste, il interdit radicalement la génération d’un régime apte à conférer au conflit une forme civile ; il empêche que l’affrontement des arguments et l’obligation de défendre notre commune condition de disputeur ne garantissent le renouvellement permanent de nos institutions — liquider n’est pas régler. Notre bigotisme domestique ne nous condamnait-il pas à déployer cette diplomatie irrecevable, mélange de mépris et d’humanitarisme absolutoire ?
    Germe du débat, la singularité des idées, ce n’est pas la bizarrerie contingente de telle ou telle, mais la propriété pour laquelle chacune d’entre elles conservera sa marque particulière tout en étant, pour autrui, matière à invention — c’est elle qui fondait l’optimisme du XVIIIe siècle, et qui l’autorisait à prêter au sujet la capacité de discerner et d’instituer souverainement ! La trituration de la pâte idéelle n’est pas synonyme d’une indifférenciation axiologique fatale ; pas davantage elle n’aboutit à la désagrégation de la communauté politique. Ni déliquescence ni délitescence, elle se résout en une diversification infinie tandis que demeure connexe l’ensemble des avatars produits. Le départ entre réel et narration est ici chimérique ; l’expérience, inhérente à l’hypothèse.
    S’il n’est point en politique de vérité révélée qui doive prévaloir au terme d’un débat arrangé, si le débat lui-même n’est point l’apanage de la démocratie, l’incessante réformation des convictions particulières constituera la fin même du commerce des idées. Dans le cadre de la Cité, il renouvellera la lettre de la Loi ; dans l’ordre de la diplomatie, il pourrait nous inciter à reconnaître le génie de cultures antérieures à nos démocraties modèles de quelques millénaires… C’est alors que, cessant de constituer cet échafaudage insane d’euphémismes polis et de calculs de bas étage, l’exercice de la diplomatie serait cette nervure où viendraient se rejoindre l’extraction d’un renseignement optimisé, en réponse à notre souci d’équité, et la véracité de notre discours. Est-il donc si déraisonnable d’escompter qu’un traitement équitable soit un titre de sympathie aux yeux des populations concernées, et que cette inclination naturelle se traduise par un gain de renseignement ?
    Au lendemain des attentats qui frappaient Istambul, quand bien même un fort accent atlantiste avait caractérisé son discours jusque là, Jack Straw appelait de ses vœux l’intégration rapide de la Turquie dans l’Union européenne — la guerre frappait à notre porte. De quel gisement inestimable en matière de renseignement l’Europe ne serait-elle pas riche, a fortiori, une fois intégrés dans le sein d’une Europe véritablement politique la Turquie et les Balkans ! Quel gage d’efficacité plus sûr que celui-ci pour mener la guerre contre le terrorisme ? En préalable, il y faudrait un Kosovo érigé en sujet de droit. La guerre ne procède-t-elle plus du territoire ? Clouons son bec à « l’aigle bicéphale » en substituant aux impossibles réparations territoriales réclamées par l’AKSh-FBKSh la définition nette d’une indépendance conditionnelle pour le Kosovo !

    Perroy, le 2 décembre 2003
    François Mastrangelo

    ***
    I’m sorry to send you only french pages!
    Yours faithfully

    François Mastrangelo

  • Silviu

    I am very interested in such things about terrorist organisation and their actions, especially in Balkans. So if you know more things about this subject, please send me on the address i have written to you. Respectfully, Silviu